Bienvenue à Opéra Immédiat
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Aïda de Guiseppe Verdi (1875)

Argument

Bienvenue dans l’Egypte des pharaons, cadre du plus grandiose des opéras de Giuseppe Verdi, mais aussi d’un drame intime par excellence. Paradoxe ? Dualité féconde au contraire. Aïda est en effet une suite de tragédies personnelles évoluant dans un décorum impressionnant, fait de rites et de processions pompeuses : aux scènes de triomphe les trompettes et les tams-tams, aux conflits intérieurs et amoureux la douceur irisée des bois et des cordes, avec, au loin, les voix sépulcrales d’Isis qui grondent. Sous ce ciel d’Egypte antique, Verdi parvient à une maturité et une profondeur renouvelée dans son inlassable quête de la vérité humaine, donnant aux déchirements d’Aïda, Radamès et Amonasro des accents d’une rare sincérité. Répandu sur toutes ces merveilles, le baume mélodique verdien subjugue comme jamais.

En Egypte à l’époque des pharaons. L’amour du général égyptien Radamès et de l’esclave éthiopienne Aïda est d’emblée menacé par la guerre que vont se livrer leur deux pays. L’autre danger qui les menace s’appelle Amneris, fille du roi d’Egypte, éprise de Radamès : Aïda, son esclave, est ainsi, par la force des choses, sa malheureuse rivale. La victoire des troupes égyptiennes est totale et vaut un triomphe à Radamès, à qui le roi offre sa fille Amneris en récompense. Mais, de glorieux héros, Radamès va bientôt devenir paria de son pays, amené à trahir les siens en confiant d’importants secrets militaires à Aïda, missionnée par son père, le roi d’Ethiopie Amonasro. Condamné à être enseveli vivant, Radamès assumera pleinement son destin, au grand dam d’Amneris, prête à tout pour le voir vivre. Dans la solitude de sa tombe, Radamès retrouve Aïda venue lui réaffirmer son amour et mourir à ses côtés.

Synopsis

ACTE 1

Le capitaine de la garde, Radamès, a été choisi comme général des armées égyptiennes dans la guerre contre l’Ethiopie ; il s’en réjouit, mais ne songe qu’à obtenir la main de l’Ethiopienne Aïda, esclave d’Amneris, elle-même fille du roi et fortement éprise de Radamès.

Tout le peuple égyptien souhaite à Radamès et à ses hommes un retour victorieux. Aïda, elle, est tiraillée entre son amour pour le guerrier et celui qu’elle voue à sa patrie, l’Ethiopie. Un dilemme qui la crucifie.

ACTE 2

La princesse Amneris craint le pire : Radamès aimerait-il l’esclave Aïda ? Usant de ruse, Amneris questionne la jeune femme, et parvient à lui faire avouer le lien tant redouté : oui, Aïda aime bel et bien Radamès, et elle n’hésite pas à se déclarer sa rivale ! Duo impitoyable entre les deux femmes. Non loin de là, aux portes de Thèbes, les Egyptiens reviennent vainqueurs de la guerre : la cour et le peuple font un triomphe spectaculaire à leur héros Radamès. Sa récompense : la main d’Amneris… 

ACTE 3

Mais l’esclave Aïda est en réalité la fille du roi d’Ethiopie Amonasro. Sur les bords du Nil, alors qu’elle doit rejoindre Radamès, son père vient la retrouver : il a su garder son anonymat et a été relâché avec les autres prisonniers. Amonasro supplie sa fille de penser à la terrible situation traversée par son propre pays, défait, exsangue : il est indispensable qu’elle fasse passer son patriotisme avant son amour pour Radamès ! Dans un duo rempli de tendresse et de résignation, Aïda accepte de questionner son amant, dans l’espoir de lui soutirer des informations qui permettraient aux Ethiopiens de se relever et d’attaquer à nouveau l’Egypte.

ACTE 4

En parlant à Aïda, Radamès a trahi son pays. Amneris est prête à tout pour le sauver, pourvu qu’il justifie ses actes. Mais pas question pour Radamès de sauver sa peau en laissant mourir Aïda : il refuse de se défendre et se voit condamné à être enterré vivant – ce qu’il accepte en héros. Dans l’obscurité du tombeau, alors qu’il attend la mort, Radamès est rejoint par Aïda, venue mourir à ses côtés. Tous deux disent adieu à la vie, dans un duo crépusculaire où leurs voix semblent s’envoler vers la lumière.

Solistes

Ioanna Touliatou, soprano
Rôle de Aïda

Lauréate de plusieurs prix et concours dont le Prix d’Excellence de la Culture 2005 de la Fondation de l’Opéra de Québec, le Prix du public du concours Canadian Lyric Fund (2001), ainsi que le prix Raoul-Jobin (1998), Marie-Josée Lord a également été sélectionnée pour représenter le Canada lors du prestigieux concours Cardiff Singer of the World en 2005. Marie-Josée Lord a reçu un Félix pour son premier album solo avec l’Orchestre Métropolitain dans la catégorie Album de l’année 2011 — Classique Vocal. Paru chez ATMA classique, l’album lancé en 2010 connaît un succès retentissant, avec plus de 30 000 copies vendues à ce jour. En 2012, elle est aussi nommée au prix Junos dans la catégorie Album de l’année Classique Vocal.
Marie-Josée Lord a entamé sa carrière professionnelle à l’automne 2003 dans le rôle de Liù de l’opéra Turandot (Puccini), à l’Opéra de Québec. En février 2004, le public montréalais fut à son tour séduit par son interprétation de Mimi dans La Bohème (Puccini), dans une production de l’Opéra de Montréal. Puis, en octobre 2005, elle a interprété Laoula dans l’Étoile (Chabrier), à l’Opéra de Montréal.
En septembre 2006, elle a ouvert la saison de l’Opéra de Montréal dans le rôle-titre de Suor Angelica (Puccini). On a pu l’entendre dans le rôle de Marie-Jeanne lors de la première mondiale de Starmania (Plamondon/Berger) en version lyrique, à l’Opéra de Québec en mai 2008 et à l’Opéra de Montréal en mars 2009. À l’automne 2009, elle a brillamment tenu le rôle de Nedda (I Pagliacci) à l’Opéra de Montréal. Au printemps 2012, on a pu entendre Marie-Josée Lord dans le rôle de Meg Page dans l’opéra Falstaff (Verdi) à l’Opéra de Québec. Son charisme irrésistible, sa générosité et sa passion pour l’art lyrique font de Marie-Josée Lord une invitée de choix sur plusieurs plateaux d’émissions de télévision et de radio (Tout le monde en parle, Studio 12, En direct de l’Univers, etc.) Le 28 octobre 2012, Mme Lord faisait son entrée à Toronto au prestigieux Koerner Hall du Royal Conservatory dans le cadre de la série Montréal Toronto.
Marie-Josée Lord a effectuée plusieurs représentations avec l'Orchestre Symphonique de Montréal, l’Orchestre Symphonique de Québec et l’Orchestre Symphonique de Montréal Métropolitain sous la direction de Kent Nagano, Yannick Nézet-Séguin, Paul Nadler et bien d'autres.

Ioanna Touliatou, mezzo-soprano
Rôle de Amneris

Mezzo-soprano au timbre exceptionnel doté d'un grand registre, Ioanna Touliatou a étudié le chant classique et le théâtre à l'Académie Fréderic Chopin à Varsovie (Pologne). Au Québec, elle était membre de l'Atelier Lyrique de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) ou elle a tenu le rôle de Carmen avec grand succès. Récemment, elle a chanté le rôle de La Reine du Danemark dans l'opéra Hamlet d'Ambroise Thomas à Montréal et à Toronto. Ioanna chantera prochainement le rôle de Carmen en Mai 2015 au Musée d'art de Joliette sous la direction de Maestro Xavier Brossard-Ménard. Par amour pour l'opéra, Ioanna Touliatou a été co-animatrice et recherchiste musicale pour l'émission radiophonique Passion-Opéra, présentée par l'Opéra de Montréal. Elle poursuit une formation en art vocal auprès de Lyne Fortin et du coach vocal Esther Gonthier.


Éric Thériault, ténor
Rôle de Radamès

Stagiaire avec le Santa Fe Opera en 2007, le ténor  acadien s'y est mérité le Campbell Wachter Memorial Award.  Détenteur d'une maîtrise en musique du San Francisco Conservatory of music, avec le soutient précieux de la Fondation Baxter & Alma Ricard, monsieur Thériault s’est également perfectionné auprès de grands maîtres de l'art lyrique, notamment au sein de l'Institut canadien d'art vocal, ainsi qu'à l'Académie internationale d'été de Nice. Parmi ses réalisations, il a créé le rôle de Gnyphos dans la première mondiale de l'opéra Young Ceasar de Lou Harrison, fut soliste pour la première nord-américaine de l'oratorio Jauchzet Jubilier und Singe de Teleman et il partage un prix opus pour sa participation au concert conceptuel Bach-Tango. Récemment, il a campé les rôles d’Alfredo (Traviata), Roméo (Roméo et Juliette) et  Rodolfo (Bohème) et Canio (I Pagliacci).  À l’Opéra de Québec, il a interprété Alfred, (La Chauve-Souris), Bobinet (La Vie Parisienne) et Malcolm (Macbeth). Depuis ses débuts, cet artiste aux maintes facettes s'est produit avec plusieurs ensembles d'envergure, tels; le Santa Fe Opera, le San Francisco Bach Choir,  l'Orchestre de la Garde Républicaine de Paris, l’Ensemble Parallèle,  le Festival de Lanaudière, le Domaine Forget,  les Jeunesses musicales du Canada, le Festival international de musique baroque de Lamèque,  le Festival d'orford, l’Orchestre Symphonique du Saguenay-Lac-St-Jean, l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières, Opéra Nouveau-Brunswick et Symphonie Nouveau-Brunswick.  Tout récemment, Mr. Thériault fut Aristée-Pluton avec l’Opéra-Bouffe du Québec, en plus d’être soliste invité lors du Gala de l’Opéra de Québec. Dans les prochains mois, il chantera son premier Don Jose (Carmen) avec la jeune compagnie montréalaise Opéra Immédiat, en plus de reprendre le rôle du Roi Ouf 1er avec la Société d’art lyrique du Royaume.


Steeve Vérayie, baryton
Rôle du roi d'Égypte


Pierre-Étienne Bergeron, baryton
Rôle d'Amonasro

 

Robert Tessier, basse
Rôle du grand prêtre


Sophie de Cruz, soprano
Directrice artistique

Sophie De Cruz s’installe à Montréal en 1999 pour peaufiner sa technique auprès de Gabrielle Lavigne et Diana Soviero au Conservatoire de musique de Montréal où elle complétera un BAC en interprétation.
Elle obtient une maîtrise en interprétation à l’Université de Montréal, auprès de Rosemarie Landry (spécialiste de musique française) et de Suzie Leblanc (spécialiste de musique baroque). Dans le répertoire d’opéra, on a pu l’entendre tenir les rôles de Suzanna dans les Noces de Figaro de Mozart, Sylvia dans L’Isola Disabitatta de Haydn, Rosalinda dans Fledermaus de Strauss ou encore Lauretta dans le Docteur Miracle de Bizet.
En septembre 2006, elle s’associe au chœur de l’Art neuf pour l’enregistrement d’un CD d’œuvres de Noël. En 2008, elle est engagée par les Jeunesses musicales du Canada pour jouer la sorcière dans Hansel et Gretel de Humperdinck. Soliste au sein d’Opéra Immédiat, elle tenait le rôle d’Adina dans L’Elisir d’Amore de Donizetti, de Leïla dans Les pêcheurs de perles de Bizet, de Violetta dans La Traviata de Verdi, de Nedda et Colombine dans Pagliacco de Leoncavallo, de Juliette dans Roméo et Juliette de Gounod, de Mimi dans La Bohème de Puccini, de Lucia dans Lucia di Lammermoor et de Rosaline dans La Chauve-Souris de Strauss.

Collaborateurs

L'Orchestre philharmonique des musiciens de Montréal (OPMEM)

L’Orchestre philharmonique des musiciens de Montréal (OPMEM), formation ayant pour mission d’aider de jeunes musiciens dévoués et talentueux à perfectionner leur jeu orchestral, existe depuis 2009. Cet ensemble, né de l’initiative, de la vision et de la passion du directeur musical et chef d’orchestre Philippe Ménard, chargé de cours du Département de musique de l’UQAM, offre aux instrumentistes la chance d’enrichir leur répertoire de chefs-d’œuvre classiques, mais également de faire la découverte d’œuvres contemporaines ou moins connues. Avec ses cinq concerts annuels, l’OPMEM offre aussi la possibilité à de jeunes solistes de se produire sur la scène montréalaise, leur permettant ainsi d’accroître leur expérience solo.
En 2012, impressionné par la qualité de l’orchestre et ses musiciens, le département de Musique de l’UQAM a accueilli l’OPMEM en résidence. L’orchestre est ainsi devenu une référence en enseignement et formation musicale, à l’UQAM et à travers Montréal.

Philippe Ménard - Chef d’orchestre OPMEM    

Maestro Ménard eut son premier contact avec la musique dès l’âge de huit ans, dans le chœur de la Paroisse Saint-Romuald. Depuis, il a énormément développé son art, devenant Directeur artistique de l’Orchestre philharmonique des musiciens de Montréal (OPMEM) en juin 2009, et occupant le poste d’assistant-chef de l’Orchestre de l’Académie nationale du Canada, affilié au Brott Music Festival à Hamilton, durant la saison estivale 2011.
Maestro Ménard poursuivit sa formation auprès du Maestro Gilles Auger, lors d’ateliers de direction d’orchestre avec l’Orchestre Symphonique de Lévis en 2011 et 2012; avec le Maestro Kenneth Kiesler et l’Orchestre du Centre National des arts d’Ottawa en 2012; et enfin avec le Maestro Johannes Schlaefli et le North Czech Philharmonic Orchestra à l’Académie européenne de musique, édition 2012. Maestro Ménard est chargé de cours au Département de musique de la Faculté des arts de l’Université du Québec à Montréal, depuis l’automne 2012.

« Philippe Ménard maintient un bon sens rythmique et un bon équilibre sonore au sein de l’orchestre. » - Claude Gingras, La Presse, 15 septembre 2013

« L’interprétation de l’œuvre du Maestro Ménard capte toujours l’attention et offre un nouvel aspect sur le plan émotionnel. » (Traduction libre)
- Sergio Esteban Vélez, noticiasmontreal.com, 10 février 2014

Giancarlo Scalia - pianiste répétiteur

Originaire de Montréal, Giancarlo Scalia est aussi actif comme pianiste que comme compositeur. Il s’est produit en tant que soliste et pianiste collaborateur un peu partout au Canada ainsi qu’en France, Autriche et Italie. Comme compositeur, ses œuvres ont été jouées au Canada, aux États-Unis et en Europe et il a composé sur commande pour divers solistes et ensembles. Il a obtenu un Baccalauréat et un DESS en interprétation piano sous la direction de Jimmy Brière et Marc Durand et une Maîtrise en composition instrumentale sous la direction de Denis Gougeon à l’Université de Montréal. Il a aussi participé plusieurs fois aux programmes d’accompagnement vocal du Centre d’arts Orford ainsi qu’à l’Académie Francis Poulenc à Tours, le Wiener Musikseminar à Vienne, Vox Musicae à Senigallia et COSI à Sulmona.